mercredi 17 septembre 2014

La mobilisation continue - Tous à Ajaccio le 20 septembre !


Dernières nouvelles

Vendredi 19 et samedi 20 septembre, jours de jeûne national : Soutenez Francois Veyret en observant 2 journées de jeûne aux 25ème et 26ème jours de sa grève de la faim. En réparation de ce blasphème et pour le retrait du « piss Christ » du musée Fesch, vendredi 19 et samedi 20 septembre, jour de la manifestation à Ajaccio, observez 2 jours de jeûne national. Piss Christ fora !


 
Devoir de réponse :

François Veyret-Passini répond à Corse Matin du 15 septembre et adresse la mise au point suivante :

« Encore et toujours l'inversion accusatoire. Corse Matin affirme: ''François Veyret-Passini, l'homme par qui le scandale arrive''. Le scandale, c'est le « piss Christ » qui provoque toujours des réactions hostiles, et pour cause. C'est le descriptif même de l'exposition du musée Fesch qui parle de « l’œuvre la plus irrévérencieuse de son époque ». L'homme par qui le scandale arrive, c'est Serrano et tous ceux qui promeuvent son œuvre. « Bon chrétien » autoproclamé, M. Serrano devrait avoir à cœur de ne plus scandaliser ses frères. Le scandale en matière religieuse s'appelle blasphème. Tous les Corses, tous les catholiques blessés par ce scandale auront à cœur de participer à la Procession Réparatrice organisée ce samedi 20 Septembre à 16 heures au départ de la place des Palmiers à Ajaccio. »


Grève de la faim : 22ème jour

Méditation de François Veyret-Passini :

« 8ème station. Jésus console les filles d'Israël. Exténué, couvert de sang, de boue, de crachats, il se relève de sa chute et parle. Parce que Dieu nous aime, Dieu communique avec nous. Dans l'Ancien Testament, Il grave Sa loi sur des tables de pierre : loi de crainte. Incarné, Il nous enseigne directement : loi d'amour. Que dit-il ? « Pleurez sur vous et sur vos enfants » (nos péchés qu'il expie). Remontez aux causes sinon, las de pleurer sur les conséquences, vous ne tarderez pas à rejeter la cause même de vos larmes inutiles, Moi. Mettez en pratique mes paroles: « Aimez vos ennemis ; faites du bien à ceux qui vous haïssent ; priez pour ceux qui vous calomnient et vous persécutent ». Enfin, suivez mon exemple : donnez votre vie (surplus, confort et nécessaire si besoin) pour ceux que vous aimez et d'abord pour vous-mêmes et vos enfants. Pleurez, expiez, sacrifiez-vous. Prenez soin de votre âme et de celle de votre prochain. Alliez le combat surnaturel au combat naturel, sous peine de perdre l'un et l'autre.

Piss Christ Fora »

lundi 15 septembre 2014

Réponses privées aux lettres publiques

A la mobilisation pour le retrait du « piss Christ » du musée Fesch à Ajaccio n'avait répondu que le silence des institutionnels. François Veyret-Passini avait alors pris la plume pour interpeller l 'évêque de Corse et le maire d'Ajaccio, à travers deux lettres ouvertes. La démarche était publique puisque, en grève de la faim depuis le 26 août dernier, M. Veyret-Passini se fait le porte-parole des très nombreux Corses et au-delà de la Corse, de tous ceux qui se sentent souillés dans leur foi et dans leur tradition par cet objet sacrilège.

A une démarche publique, les deux protagonistes ont apporté une même réponse privée - s'étaient-ils concertés ? - en allant à la rencontre de Francois Veyret-Passini sur son parvis de la chapelle San Ricchellu.

Nous publions le compte-rendu de ces deux discussions :


« J'ai eu vendredi 12 septembre après-midi la visite de Mgr de Germay. Discussion d'une demi-heure motivée par ma lettre ouverte qu'il eut préférée personnelle. Echange poli et courtois où ont été évoqués Charité et Vérité, enseignement et pratique. Il ne considère pas le « piss Christ » comme un blasphème mais pense que M. Serrano est ou se veut bon chrétien (...). A ma demande réitérée de prendre la tête ou simplement participer à la procession du 20 septembre, il répond non et pense que ce n'est pas une bonne chose à cause des réactions et commentaires que cela peut susciter.

Reçu le lendemain matin la visite éclair et courtoise de M. le maire d'Ajaccio, Laurent Marcangeli. Il a reçu ma lettre ouverte. A ma demande réitérée de retirer le « piss Christ » du musée Fesch, il m'affirme avoir « hérité » de la précédente municipalité d'une situation (l'exposition) à laquelle il était opposé. Retirer le tableau aujourd'hui entraînerait des poursuites des avocats de Serrano, des pénalités dont il ne veut pas faire porter le poids aux Ajacciens. Enfin, il m'invite à cesser ma grève de la faim, arguant de la fin prochaine de l'exposition. Je lui redis ma détermination d'aller au bout de notre action. Il m'assure alors que de telles « choses » ne se reproduiront plus. »

En résumé, une fin de non-recevoir polie de deux hommes courtois...

samedi 13 septembre 2014

Revue de presse de ces derniers jours



Corse matin :




http://corsicapatrianostra.over-blog.com/article-piss-christ-l-associu-ponte-novu-appelle-a-la-mobilisation-124491888.html

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Piss-Christ-Fora-premiere-victoire-fermeture-temporaire-du-musee-Fresh-a-Ajaccio-27700.html

http://fait-religieux.com/culture/arts/2014/09/10/-piss-christ-refait-polemique-cette-fois-ci-en-corse


http://jeune-nation.com/2014/09/8969-premiere-victoire-pour-piss-christ-fora-le-musee-fesch-ferme-hier/

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/victoire-contre-le-piss-christ-%C3%A0-ajaccio.html

http://www.lesinrocks.com/2014/09/08/actualite/lexposition-du-piss-christ-a-ajaccio-reveille-les-integristes-11523114/

http://www.liberation.fr/photographie/2014/09/07/piss-christ-le-musee-d-ajaccio-ferme-sous-la-pression-d-integristes-corses_1095473

http://medias-presse.info/piss-christ-une-lettre-ouverte-a-mgr-de-germay/15189
http://medias-presse.info/piss-christ-fora-le-cri-des-corses-contre-lexposition-blasphematoire/14937

http://sanguecorsu.blogspot.fr/2014/09/rassemblement-contre-la-decadence-ce.html

http://toutelaculture.com/actu/serrano-non-grata-en-corse/

Méditations de François Veyret-Passini du 12ème au 21ème jour de sa grève de la faim

12ème jour :

« 12ème station. Jésus meurt sur la Croix. Sur sa croix, avant de mourir Jésus dit: « j'ai soif ». Plainte ? Supplication ?... sortie d'un visage tuméfié, d'une bouche où la langue colle au palais. Expression d'abord d'une réalité : la soif insupportable d'un homme qui n'a pas dormi depuis plus de 30 heures, qui n'a pas bu depuis plus de 15 heures, qui a subi d'indicibles tortures en perdant beaucoup de sang. Cette souffrance avouée, Jésus ne va pas seulement la subir, elle lui est encore un moyen d'aimer son Père et nos âmes par l'accomplissement de sa mission. A son appel: « j'ai soif' » répond une nouvelle torture : un soldat lui présente du vinaigre. Et ainsi s'accomplissent les prophéties. « Tout est consommé » dira-t-il peu après. Loin de fuir le combat quand il se présente sous quelque forme que ce soit, donnez-moi, Seigneur, lucidité et courage pour ne pas subir mais offrir. »


13ème jour :

« 13ème station. Jésus est descendu de la Croix et remis à sa mère. Ce corps mort est décroché aussi respectueusement que possible par des hommes dont ce n'est pas l'office habituellement mais que l'amour de leur maître a rendu audacieux et entreprenant. Ils l'offrent à sa mère. Elle contemple son fils unique, torturé, mort. Il ne souffre plus mais elle est submergée de douleur. Première humanité de surcroît pour continuer, souffrir en elle ce qui manque à la Passion de son fils. Mission de corédempteur à laquelle l'apôtre nous invite. Elle touche ce côté transpercé par la lance dont le bruit du coup et du déchirement résonne encore à ses oreilles. La tendresse, l'amour naturel ne suffit pas à consoler ce cœur de mère et tous les cœurs éprouvés. Il faut s'élever au niveau de la rédemption, considérer la cause première de tout mal : le péché. Pleurer, expier et relever l'honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ sur soi même, autour de soi, publiquement. Voilà la seule consolation possible. »


14ème jour :

« 14ème station. Jésus est mis au tombeau. « Dans le trou tout est fini », disent les matérialistes. La Vierge Marie, quelques femmes pieuses, Saint Jean, Joseph et Nicodème déposent Jésus dans le tombeau. Tous sont dans la tristesse et la douleur et revivent intérieurement toutes les étapes de cette Passion. Ils rendent au mort les honneurs qu'ils lui doivent tant par tradition que par l'amour qui les lie au maître : reconnaissance personnelle, piété filiale, amour naturel. Fin tragique, disparition incompréhensible, perte irréparable. Jésus s'est soumis à la loi commune à tous les hommes parce que « si le grain ne meurt il ne porte pas de fruit' ». Une seule garde la Foi : Marie. Aujourd'hui c'est l’Église, corps mystique du Christ, qui revit la Passion de son chef. Toutes les autorités civiles et religieuses soit participent à la mise à mort, soit y acquiescent par dépit, par paresse ou par peur, trahissant leur perte de la Foi. Aujourd'hui 8 septembre à Ajaccio, cette perte de Foi prend la forme de l'incohérence. L’évêque de Corse consacre son diocèse à Marie quand, en même temps, Jésus son fils est insulté dans une exposition publique au musée de la ville sans réaction significative de sa part. Que Marie nous garde dans les vraies Foi, Espérance et Charité.

Piss Christ Fora ! »


15ème jour :

« 1ère station. Jésus est condamné à mort. A chaque chemin de Croix qui recommence, la sentence tombe : la mort. Pour chacun de nous, pour chaque vie humaine, pour chaque minute de chaque vie toujours Jésus s'offre à nous racheter, toujours Jésus est condamné à mort. C'est la permanence du sacrifice réactualisé à la messe. C'est l'amour incessant de Dieu pour sa créature qui ne le lui rend pas, peu ou mal. C'est la lutte entre le monde et Dieu sur cette terre. Au monde la condamnation mais à Dieu la victoire. Inutile de croire et vouloir échapper à ce combat. Changer les règles civiles ou religieuses ne nous l'épargnera pas. Toujours il nous faudra lutter contre la paresse, la faiblesse, la peur qui ouvrent la voie à l'orgueil, la haine, l'envie. Pilate, pourtant persuadé de son innocence, condamne Jésus par faiblesse, par peur, par carriérisme. Il laisse libre cours à la haine des Juifs. « Il le leur livra pour être crucifié ». Dieu nous garde de toute faiblesse volontaire. Sa miséricorde nous est assurée tant que nous sommes vivants, au combat.

Piss Christ Fora ! »


16ème jour :

« 2ème station. Jésus est chargé de sa Croix. La voilà enfin cette croix, comble de malédiction pour les Juifs, comble de l'amour pour vous, Jésus. Vous êtes né pour cette heure, cette Croix. Elle symbolise et résume tout votre enseignement, tout votre amour. Folie pour les païens, scandale pour les Juifs, seul, vous faites de cet objet d'infamie le symbole de la gloire. C'est une croix qui ornera désormais le front des rois et la poitrine du soldat valeureux, le sommet des montagnes et des palais. Considérant la fin, vous l'embrassez et pourtant vous savez quel instrument de supplice atroce elle est... Pas une pièce de bois qui ne vous soit passée dans les mains dans l'atelier de Nazareth qui ne vous ait rappelé cette heure, cette Passion dont vous suppliiez il y a quelques heures qu'elle s'éloignât de vous. Mais l'amour l'emporte, vous vous chargez avec joie. Faites, Jésus, que considérant la fin je ne me lasse pas de ma croix : santé, épreuves, devoir d'état quotidien fastidieux, combat perdu à vue humaine, solitude. Donnez-moi de l'embrasser chaque matin avec enthousiasme. »


17ème jour :

« 3ème station. Jésus tombe et se relève pour la première fois. Outre le poids de la Croix, c'est une effroyable solitude qui accable Jésus. « Il n'y a pas de fumée sans feu ». S'il est condamné, condamné à la croix, c'est qu'il est coupable. La masse hurle à la mort avec d'autant plus de fougue qu'elle avait cru qu'il serait leur nouveau chef. Ses amis, comme il le leur avait annoncé, se sont scandalisés et l'ont abandonné. Il est seul ; contre tous ; œuvrant pour le salut de tous. Elle est légère, la Croix, à celui qui se sait entouré, porté par l'affection, l'amitié et la confiance des siens dont le cercle s'élargit. C'est que l'on veut, l'on croit la victoire proche. Mais que celle-ci tarde ou semble plus difficile à obtenir et les défections commencent. Jésus tombe se relève. Il vise, il nous faut viser avec Lui la victoire totale au-delà des seules considérations humaines. Jésus accordez-moi de sur-naturaliser mes combats par une vertu persévérante jusqu'à la victoire. »


18ème jour :

« 4ème station. Jésus rencontre sa très sainte mère. Dans le tumulte de cette première chute, un mouvement spontané amène la Vierge Marie face à Jésus. A un autre il sera donné de porter sa croix ; à une autre d'essuyer son visage. A elle, à eux, mère et fils, un regard. A lui, le fils aimant, la vision et le regard d'une mère bouleversée de douleur. A elle sa mère, la vision et le regard d'un fils unique, adoré, réduit à l'infamie. Regard d'amour bien sûr. Pourrait-il en être autrement à l'heure de la Rédemption ? Mais d'amour viril, bannissant toute sensiblerie. Il y a 33 ans, l'ange avait dit: « Il sera appelé le fils du très haut et rétablira le trône de David son père ». Et elle avait dit « oui », « fiat ». Aujourd'hui les hommes le disent et le traitent en « pécheur, blasphémateur, séditieux, perdu de mœurs » et, au regard de son fils, elle dit « oui », « fiat ». Elle réalise en elle le plan d'amour de Dieu pour les âmes en renonçant à sa sensibilité de mère pour accomplir sa mission de Corédemptrice. A nous aussi, Jésus adresse le même regard : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il se renonce ». Notre-Dame du Fiat, fortifiez moi dans ma vocation.

Piss Christ Fora ! »


19ème jour :

« 5ème station. Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa Croix. Au milieu de cette foule hurlante et exaltée, c'est ce Simon qui « passait, revenant des champs » qui est requis par les soldats. Le chemin du Ciel passe nécessairement par la Croix. Celui de Simon passe par la Croix de Jésus lui-même. C'est lui que Jésus veut associer à sa Passion de manière privilégiée. Quel honneur ! Et pourquoi lui ? Parce que précisément, tout à son devoir d'état, il passe au milieu du monde sans se laisser séduire par son rythme, son bruit, l'événement du moment. Il est dans le monde mais il n'est pas du monde. Son cœur reste toujours disponible à Dieu, à la vie, à la vraie vie. Dieu nous garde de céder au mouvement ambiant et nous accorde de vivre toujours dans la vérité. La récompense de Simon ? Être le « père d'Alexandre et Rufus », martyrs de Jésus-Christ. Oui, Dieu nous accorde de connaître et aimer cette Vérité étrangère au monde.

Piss Christ Fora ! »


20ème jour :


« 6ème station. Sainte Véronique essuie la face de Jésus. Au milieu de toute cette violence, cette haine, cet acharnement, Dieu permet qu'un geste de compassion, de douceur nous rappelle que nous sommes encore sur la terre des hommes, capables d'amour. Cela n'a pas été sans combat. Sainte Véronique, armée de son amour et de sa volonté, doit se frayer un chemin au milieu d'une foule haineuse. A-t-elle dû en entendre, des insultes, des injures ! Sa volonté triomphe. Elle accomplit l'office qu'elle s'est fixé : essuyer la face dégoûtante de Jésus couverte de sang, de sueur, de crachats. La tradition rapporte que Jésus laissa imprimée son image sur le linge. Pieuse relique, rappel du salut de l'humanité, du moyen de ce salut. Sainte Véronique, intercédez pour nous afin que nous ne nous laissions jamais aller au lâche respect humain et gardions toujours une capacité d'amour, de compassion, dans ce monde d'extrême violence.

Piss Christ Fora! »



21ème jour :

« 7ème station. Jésus tombe et se relève pour la deuxième fois. La première chute de Jésus avait suscité des gestes de pitié et de compassion comme une invitation à participer à l’œuvre de notre salut. Et malgré cela, Jésus tombe une nouvelle fois. C'est que le combat n'a pas pour but d'attirer la sympathie, l'adhésion, la participation mais de sauver les âmes. Jésus tombe une seconde fois et se relève seul. C'est dans son seul amour qu'il puise la force de se relever, de retourner au combat. Il nous entraîne et nous élève. Il peut se passer de nous. C'est une grâce et une preuve supplémentaire de son amour pour nous s'il nous permet de participer à l’œuvre de notre salut, du salut du plus grand nombre d'âmes. S'il est une barre horizontale à la Croix, rassembleuse de tous les hommes, il en est une verticale, supérieure, directrice qui rappelle l'ordre de l'Amour. Jésus, ne nous laissez pas succomber à la tentation du « pourvu qu'on s'aime », expression d'une charité dévoyée et stérile.

Piss Christ Fora ! »

jeudi 11 septembre 2014

Lettre ouverte de François Veyret-Passini au maire d'Ajaccio

François VEYRET-PASSINI
Du parvis San Ricchellu
AJACCIO



M. Laurent MARCANGELI – Hôtel de ville
Avenue Antoine Serafini – BP 412
20304 AJACCIO Cedex


Ajaccio, le 11 Septembre 2014.


LETTRE OUVERTE A MONSIEUR MARCANGELI, MAIRE D’AJACCIO.


Monsieur le Maire,


J’ai sollicité un entretien avec vous que je n’ai pas obtenu jusqu’à ce jour. Depuis le 26 août, après une première manifestation, puis une deuxième le 6 septembre, je me fais le porte-parole de très nombreux Ajacciens, Corses de toute l’île et du continent et même de simples Catholiques Français et étrangers, pour vous demander de faire cesser le scandale que constitue l’exposition du « piss Christ » au musée Fesch. J’appuie cette contestation par une grève de la faim depuis le 26 août, que j’ai l’intention de poursuivre jusqu’à ce que ce « piss Christ » soit retiré du musée et quitte la terre Corse. Cette œuvre est un blasphème contre la religion catholique et une insulte à Jésus-Christ ainsi qu’à tout Corse, pratiquant ou non, dont j’ai la coutume de dire que tous naissent et meurent catholiques.

Si vous n’êtes pas directement responsable de la programmation de cette exposition, vous êtes aujourd’hui la plus haute autorité habilitée à faire cesser le scandale. M. Maestrali, votre Directeur de Cabinet, m’a indiqué lors de notre entrevue du 26 août qu’un « devoir de continuité » et des pénalités exigibles vous empêchaient de procéder au retrait de l’œuvre que, par ailleurs, vous désapprouviez.

J’ai lu récemment dans la presse que vous aviez mis un terme à un chantier très important à Ajaccio, entrepris par votre prédécesseur. Sans juger du bien-fondé de votre décision, je note que vous avez fait là un choix qui obéit sans doute à certaines de vos priorités et qui comme tout choix aura ses partisans et ses opposants. Je ne pense pas qu’un tel choix se résume à un trait de plume et il doit avoir des conséquences financières lourdes. Mais c’est tout l’honneur d’un chef de prendre des décisions courageuses s’il les estime nécessaires.

En ce qui concerne l’objet de ma demande, c’est justement et principalement d’honneur dont il s’agit – l’honneur de Jésus-Christ, l’honneur de la Corse dont la culture est ancestralement et presque exclusivement pétrie de christianisme.

Je crois que l’honneur ne se négocie pas. On peut le défendre, le relever, le sauver ou le perdre. Dans la ville de l’Empereur Napoléon, dans l’île de Pascal Paoli où les bandits eux-mêmes se réclament de cette vertu, on ne peut pas, on ne doit pas transiger.

Monsieur le Maire, j’espère que vous accéderez à ma demande. Votre décision de faire retirer le « piss Christ », en satisfaisant la plus grande majorité des Ajacciens scandalisés, sera toute à votre honneur, celui d’Ajaccio, de la Corse, et même de l’art et de l’intelligence humaine.


François VEYRET-PASSINI.

Lettre ouverte de François Veyret-Passini à l'évêque de Corse

François VEYRET-PASSINI
Du parvis San Ricchellu
AJACCIO



Mgr Olivier de Germay
Evêché d’Ajaccio
8 boulevard Sylvestre Marcagi – BP 306
20181 AJACCIO Cedex 01



Ajaccio, le 11 Septembre 2014.



LETTRE OUVERTE À MONSEIGNEUR DE GERMAY, ÉVÊQUE DE CORSE.



Excellence,


Depuis le 26 août, après une première manifestation, suivie d’une deuxième le 6 septembre, j’ai entamé un jeûne complet pour protester contre l’exposition scandaleuse du « piss Christ » au musée Fesch. Elle constitue, vous le savez, un blasphème, une insulte à Jésus-Christ ainsi qu’à tous les Corses profondément attachés à leurs traditions, leur culture pétrie de christianisme. À l’inauguration de l’exposition vous avez fait un communiqué plein d’humanisme dont les bons sentiments qui l’animaient sans doute n’ont pas empêché cependant que le scandale soit exposé tout en annihilant la volonté de réaction des Ajacciens confrontés au scandale.


Depuis le début de mon action, non-violente comme vous le souhaitiez, de très nombreux Ajacciens sont venus me voir pour exprimer leur indignation, leur colère en même temps que leur étonnement que vous n’ayez pas pris l’initiative et la tête d’un mouvement de protestation, usant de tous les moyens de pression mais surtout de votre autorité pour faire cesser le scandale. Dans votre déclaration du 21 juin 2014, vous dites vouloir « laisser à chacun le soin d’évaluer la valeur artistique de l’œuvre », mais ce n’est pas ce que les fidèles attendent de vous. Le monde a sans cesse à la bouche ces arguments souvent faussés de liberté de l’Art, d’expression. Dénoncer le blasphème, chasser le scandale eût été plus votre office.


Si vous, évêque, successeur des Apôtres, ayant reçu mission et charisme d’exercer la charité par l’enseignement de la doctrine de Jésus-Christ ne rappelez pas que Celui-ci a dit « malheur à celui par qui le scandale arrive… », qui le fera ? M. Serrano, auteur du « piss Christ », que vous avez reçu, l’a-t-il entendu de vous ? Il semble n’en faire aucun cas. J’ai pu lire dans la presse votre souci et vos difficultés à organiser le diocèse avec un manque cruel de prêtres et surtout de vocations, la relève. Mais si on laisse ainsi insulter publiquement Notre Seigneur Jésus-Christ, qui voudra se mettre à sa suite ? Si la personne du Christ a expié, pris sur lui, les fautes de ses frères, les Chrétiens à sa suite voudront le faire et le feront. Mais s’il s’agit de l’honneur bafoué de Jésus-Christ, personne ne voudrait rejoindre une armée de la honte, aucun Chrétien digne de ce nom ne peut tolérer que cet honneur soit attaqué sans réagir. Vous avez le 8 septembre consacré notre île à la Vierge Marie. Acte important pour tous. Mais la Vierge Marie n’est rien sans Notre Seigneur Jésus-Christ (pas de Jésus-Christ, pas de Vierge Marie). Le blasphème contre son fils au musée Fesch lui est odieux. Peut-elle se sentir honorée quand son fils est déshonoré ?


Monseigneur, à ma place de Catholique et de Corse, j’ai fait ce que me dictait l’honneur de Jésus-Christ, l’honneur dû aux miens. Je vous demande instamment de prendre votre bâton de berger des âmes et de venir vous placer à la tête de vos fidèles pour demander et obtenir par tous les moyens spirituels et temporels que soit rétabli à Ajaccio, sur la terre Corse, l’honneur de Jésus-Christ.




Je vous prie d’agréer, Excellence, l’expression de mes respectueuses salutations.


François VEYRET-PASSINI.

samedi 6 septembre 2014

Manifestation de résistance cet après-midi à Ajaccio

« Qu’ils sachent que ce qui nous réunit ici, c’est l’honneur. Vertu qui doit être devenue bien étrangère à ceux qui se complaisent dans l'urine. Pour l'honneur de Jésus-Christ, pour l'honneur de la Corse, piss Christ Fora ! »



François Veyret-Passini, organisateur de la manifestation.
12e jour de grève de la faim.


Première victoire : le musée Fesch fermé aujourd'hui

Aujourd'hui le journal Corse Matin crache son venin, preuve que notre action commence à porter ses fruits.

Nous avons obtenu une première victoire :

Le « piss Christ » est retiré temporairement, une journée, le musée étant fermé pour cause de manifestation. Continuons la mobilisation derrière Francois Veyret-Passini pour que ce retrait devienne définitif.

Tous à la manifestation, Ajaccio, place des Palmiers, à 15 heures.


PISS CHRIST FORA !


Jeune nation a la rencontre de François Veyret-Passini, en grève de la faim depuis 12 jours

Il y a maintenant 12 jours que François Veyret-Passini a commencé sa grève de la faim pour obtenir le départ de Corse d’une œuvre d’art dégénéré, le tristement célèbre “Piss Christ”. Comme lors de ce premier jour, une manifestation se déroule ce samedi à Ajaccio. À cette occasion, l’un de nos journalistes a rencontré François Veyret-Passini pour préciser les buts de sa démarche et quel état d’esprit l’anime.

 
Jeune Nation : Vous avez commencé une grève de la faim il y a maintenant douze jours, suite à la manifestation contre le “piss Christ” présent au musée Fesch. Quelles sont vos motivations ?
 
François Veyret-Passini : Il y a trois motivations principales : premièrement, cela se veut une expiation par rapport au blasphème que constitue ce prétendu tableau.
Deuxièmement, c’est une alerte, ou plutôt un moyen d’alerter la population, les Corses ; moyen public, médiatique d’alerter sur ce qui se passe : une insulte grave à Jésus-Christ et aux Corses.
Troisièmement, c’est un moyen de pression pacifique pour mettre la municipalité devant ses responsabilités afin que cessent le blasphème et la violence faites aux Corses.
 
JN : Vous parlez de blasphème. Qu’est-ce qui vous pousse à affirmer que le “piss Christ” est blasphématoire ?
 
FVP : Le blasphème est une insulte à Dieu, à quelque chose de sacré ; on ne se moque pas de Dieu.
Ici, on mélange l’image de Jésus-Christ, fils de Dieu incarné, avec des déjections. Il y a donc bel et bien une injure grave puisqu’on associe le moment ultime de la Rédemption avec ce qu’il y a de plus bas. On a ici une volonté de salir, on se moque de Jésus-Christ. Notre indignation est légitime, car cela touche ce qui nous est le plus cher au monde. C’est comme si on montrait à des patriotes quelqu’un qui se torche avec le drapeau français, et qu’on leur dit que c’est de l’art donc incontestable. Imaginez les réactions…
Ici, c’est bien plus grave : c’est l’honneur de Dieu qui est en jeu.
 
JN : Vous avez justement évoqué l’art. Or, par définition, l’art est libre…
 
FVP : La liberté de l’art ne lui garantit pas l’impunité. Oui, l’art peut être blasphématoire, l’artiste met son talent au service du blasphème, il attaque. La liberté de l’artiste n’est pas une licence débridée, elle est elle aussi soumise à des lois. Et surtout, elle ne l’autorise pas à insulter, à blasphémer ; en tous cas, pas sans réaction. Car en attaquant Dieu de la sorte, son “œuvre” devient une œuvre de combat !
 
 


C'est le jour J : PISS CHRIST FORA !

 
MANIFESTATION AUJOURD'HUI !
RDV A 15 H PLACE DES PALMIERS A AJACCIO.
 
 
EN CORSE COMME SUR LE CONTINENT,
ASSOCIONS-NOUS A LA MOBILISATION AJACCIENNE PAR LE JEÛNE ET LA PRIÈRE.
 
 
SIGNEZ ET FAITES SIGNER LES PÉTITIONS :

vendredi 5 septembre 2014

Messages de François Veyret-Passini pour ses 9ème, 10ème et 11ème jours de grève de la faim


9ème jour :

 « Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois (le 3 est symbole de la Trinité, de l'infini). Accablé, Jésus s'effondre. Humainement tout est fini. L'Homme est à terre. Ayant subi et résisté jusque là, avec ce chemin de croix, il faut qu'il participe à son propre supplice. Qu'on le porte ! Qu'on porte sa croix ! Il en a fait assez jusque là ! Eh bien Non ! Non !

 
Chez lui l'Amour est plus fort que la vie et ses douceurs, plus fort que la Mort et ses abandons. L'Amour est devenu un instinct de survie. Il réunit toutes ses forces pour un unique effort, sa mission : Obéir à son père, réaliser le plan d'amour de Dieu pour chaque âme. A chacun de nous Dieu donne une mission: comprise, acceptée et aimée, puisse-t-elle être un réflexe dans notre vie quotidienne et un instinct de survie dans le danger.
Piss Christ Fora ! »

10ème jour :

« Dixième station : Jésus est dépouillé de ses vêtements. Après les épreuves viriles, le ridicule. Le ridicule ne tue pas dit-on, mais que de fautes il provoque ! Par peur du ridicule, que de silences, d'acquiescements, de reniements intérieurs et extérieurs, de complicités de fait, de collaborations honteuses. Tout cela avec les meilleures excuses aux yeux du monde : contraintes de toutes sortes du monde moderne et son rythme, liberté (de l'art ou autre), attrait des nouveautés. Faux combats, fausses excuses pour ne pas avoir l'air d'un catho coincé, d'un ringard, ridicule. Pour ignorées qu'elles sont souvent, ces fautes n'en ont pas moins coûté un prix au Rédempteur. Celui atroce de toutes les plaies de sa Passion, particulièrement de sa flagellation, rouvertes brutalement en un faisceau de douleurs par l'arrachement de sa tunique. Si nous sommes dans le monde, nous ne sommes pas du monde. »

 
11ème jour :

« Onzième station. Jésus est cloué à la Croix. 3 clous pour le suspendre et l'exposer comme on pique un papillon dans une collection d'insectes. Encore le papillon est-il exposé pour sa beauté. Lui, le Créateur, l'est pour l’infamie ! Ce corps torturé, révulsant, dont le psalmiste dit: « Ce n'est plus un homme, c'est un ver », dont on se détourne avec dégoût, ce corps, c'est celui du Dieu fort, du Dieu des armées. Cette humanité, Dieu ne se l'est unie que pour l'offrir. L'heure est arrivée. La Croix : scandale pour les juifs, folie pour les païens. Tout à l'accomplissement de son plan d'amour pour chaque âme, Jésus implore le pardon pour ses bourreaux. Pas de faiblesse, pas de gentillesse, de sensiblerie, d'attendrissement, Jésus ne dit pas « je vous pardonne » mais « Père, pardonne-leur... ». C'est bien leur salut qu'Il veut et pas leur seule sympathie, leur seule amitié humaine. Puisse Jésus crucifié nous accorder de progresser pour que nous ne cédions pas aux sirènes de la fausse charité. »
 


Revue de presse de ces derniers jours

Corse Matin du jeudi 4 septembre :
 

Réaction de François Veyret-Passini à cet article pédant :
 
 
Le devoir du FORA
 
 
Celui qui au moment de rendre le dernier soupir demandait à son père de pardonner à ses bourreaux disait aussi: « Malheur à celui par qui le scandale arrive, il mériterait qu'on lui liât une meule de moulin au cou et qu'on le précipitât à la mer ». La justice appartient à Dieu. Il nous appartient de dénoncer le scandale à la mesure de nos moyens. Pour l'honneur de Jésus-Christ, de la Corse, bafoué par l'exposition scandaleuse du musée Fesch, manifestation à Ajaccio, place des palmiers, le 6 septembre à 15 heures.
 
 
Piss Christ Fora !
 
Article d'un journaliste italien :
 
Corse Net Infos :

jeudi 4 septembre 2014

Discours de François Veyret-Passini tenu le 26 août lors de la 1ère manifestation pour le retrait du « piss Christ » du musée Fesch d'Ajaccio

« Merci d’avoir répondu spontanément à cet appel à manifester aujourd’hui à Ajaccio. Nous sommes là vous le savez, parce que nous sommes indignés et voulons exprimer notre colère face à la provocation que constitue l’exposition actuelle au musée Fesch, entre autres saletés de l’auteur, prétendument artiste, de son « piss Christ ». Ce « piss Christ » qui montre un crucifix plongé dans un bocal d’urine.

  • Nous sommes là parce que nous considérons que cette œuvre constitue un blasphème contre la religion catholique et cela suscite en nous une sainte colère parfaitement justifiée.

  • Nous sommes là parce que nous considérons que cette œuvre est une insulte à Jésus-Christ et à tout Corse, pratiquant ou non parce que le christianisme est le fondement même de notre culture, de toutes nos traditions. Cette insulte suscite en nous une violente indignation, bien compréhensible.

  • Nous sommes là pour exprimer notre dégoût, notre indignation, notre colère ! Peut-être l’artiste se réjouit-il de la publicité que nous lui faisons. Qu’il sache que l’évangile de celui qu’il insulte, Jésus-Christ a des mots très durs pour lui et ses semblables : « Malheur à celui par qui le scandale arrive, il mériterait qu’on lui liât une meule de moulin au cou et qu’on le précipitât à la mer », « De dieu, on ne se moque pas » dit aussi l’Écriture. La mer n’est pas loin… Mais au fond, peu nous importe le sort de ce M. Serrano.

  • Nous sommes là pour exiger que cesse le blasphème.

  • Nous sommes là pour exiger que soit retirée cette œuvre scandaleuse.

  • Nous sommes là pour exiger que notre terre Corse ne soit plus souillée par la présence de ce tableau.

  • Nous sommes là pour exiger que soit mis un terme à cette violence infligée à tous les Corses au plus intime de leur âme.

Nous sommes là ! Mais qui sommes-nous ?

Nous sommes les représentants de tous ces Corses blessés, résidents et expatriés, qui nous l’ont fait savoir, qui l’ont exprimé déjà par différents moyens.

Plus encore nous sommes les héritiers de toutes ces générations qui nous ont précédé, qui ont puisé dans le christianisme la force de vivre sur cette terre si belle mais aussi si rude.

En ce mois d’août 2014, nous nous souvenons de nos aïeux partis il y a tout juste 100 ans et dont nos monuments aux morts affichent les si longues listes de ceux qui périrent. Sont-ils morts pour qu’un provocateur expose un « piss Christ » ?

Cette liberté défendue en Corse, ne l’est-elle que pour se faire insulter impurement ?

Au delà de la saine réaction qui est la nôtre, c’est pour l’honneur que nous sommes là, pour l’honneur de Jésus-Christ, pour l’honneur de la Corse !

Piss Christ Fora ! »

Communiqué de presse du mercredi 3 septembre


Ajaccio, le mercredi 3 septembre 2014.


Ce mercredi 3 septembre, François Veyret-Passini effectuait son neuvième jour de grève de la faim, dont l'objectif est d'obtenir le départ de Corse du « piss Christ », la pseudo-œuvre d'art du photographe américain Andres Serrano, exposée au musée Fesch d'Ajaccio depuis le 27 juin, et en théorie jusqu'au 29 septembre.

Cette photographie, qui avait fait l'objet d'une vive polémique il y a quelques années lors d'une exposition à Avignon, représente un crucifix plongé dans un verre rempli d'urine et de sang. Elle constitue un blasphème, inacceptable pour tout catholique, et une insulte et un outrage au Christ et à l'identité de chaque Corse, croyant ou non, tant le catholicisme est partie intégrante de la culture insulaire.

Face à cette injure, un collectif de Corses en colère s'est constitué sous le nom « piss Christ fora » (« dehors », en langue corse). Sa première action fut d'organiser une manifestation devant les lieux de cette exposition immonde, le mardi 26 août. Elle rassembla une soixantaine de personnes, de tous âges et de tous horizons. La municipalité d'Ajaccio restant sourde à cette juste colère, François Veyret-Passini, cheville ouvrière du collectif, fit la déclaration suivante : « Je vous annonce que j’entame à cet instant une grève de la faim jusqu’à ce que ce scandale, jusqu’à ce que le « piss Christ » disparaisse de la terre corse ; jusqu’à ce que Jésus-Christ et tous les Corses ne soient plus insultés et que la paix revienne en nos âmes. ».

Depuis lors, il campe à proximité des lieux de l'exposition, jeûnant pour expier le blasphème, alerter la population et faire pression sur les autorités. Une pétition a été lancée : elle circule d'un bout à l'autre de l'île, en France et sur Internet, et totalise à ce jour plus de 800 signatures. Quotidiennement, François Veyret-Passini reçoit des appels d'encouragement, des messages de soutien, et rencontre des sympathisants, Ajacciens, Corses de souche, ou touristes de passage dans l'île. Parmi eux, plusieurs prêtres se sont manifestés.

Dix jours après la première manifestation, notre position est sans appel : selon les mots de l'apôtre Pierre à qui l'on demandait de ne plus enseigner au nom de Jésus, « NOUS NE POUVONS PAS ». Le collectif piss Christ Fora appelle donc à une nouvelle manifestation, ce samedi 6 septembre à 15 heures, place des palmiers à Ajaccio, devant la mairie.

Il appelle tous ses sympathisants à s'y rendre, et d'ici là à amplifier la mobilisation, notamment en appelant le standard du Musée Fesch (04 95 26 26 26) et le conservateur des musées de la Ville d'Ajaccio (04 95 26 26 31) pour leur dire tout le "bien" qu'ils pensent de l'exposition du « piss Christ » entre les esquisses de Rembrandt et la peinture Lombarde.


PISS CHRIST FORA !


Contact presse : François Veyret-Passini,
06 29 56 41 49.

mardi 2 septembre 2014

MOBILISATION ! Manifestation samedi, pétitions, dons


 
Signez et faites signer les pétitions :


Vous pouvez également imprimer et faire signer la pétition, puis nous envoyer les signatures par courrier :
http://www.ercorse.org/images/img_dossier/P%C3%A9tition_Piss_Christ_Fora.pdf



 Vous êtes nombreux à nous demander s'il est possible de soutenir François Veyret-Passini dans son combat contre le "piss Christ". Pour cela, vous pouvez :

Faire un don en ligne via Paypal (possible avec une carte bancaire) :

Dons Paypal

Une adresse :
 
Association UNITÉ
38, Quartier Marcasso
20225 CATERI

 
Chèques à l'ordre de "Association UNITÉ" (reçu fiscal sur simple demande).

Les dons seront utilisés pour couvrir les frais engagés pour l'organisation des différentes manifestations.

Civitas appelle les Corses à manifester ce 6 septembre contre Piss Christ


Au nom de Civitas, j'appelle tous nos amis et sympathisants de Corse à se joindre à la manifestation de ce samedi 6 septembre à Ajaccio pour exiger le retrait de l'ignoble Piss Christ du Musée Fesch.
Les catholiques doivent faire entendre leur voix avec vigueur ! Ce scandale n'a que trop duré. Jamais le Musée Fesch n'accueillerait une soi-disant oeuvre d'art contemporain qui injurie le judaïsme ou l'islam. 
Debout les Corses !
Alain Escada, président de Civitas.

Sur le site http://pisschristfora.blogspot.fr/
Sur Facebook https://www.facebook.com/PissChristFora?ref=hl
Sur twitter https://twitter.com/pisschristfora  ou @pisschristfora

Il est possible de signer une pétition en ligne:
http://www.petitions24.net/piss_christ_fora

Grève de la faim : 8ème jour

Message de François Veyret-Passini :

« Tous les jours les soutiens affluent en signant la pétition ou par les différentes manifestations de sympathie. Un enfant m'offre un dessin représentant la tentation de Jésus au désert après son jeûne. Un gaillard de 70 ans pleure à l'évocation du tableau. Ils sont très nombreux, Ajacciens et touristes, à dire leur stupéfaction, leur indignation, leur colère. Ils sentent bien qu'à l'origine de tous nos maux il y a ce désordre initial vis-à-vis de Dieu, de Jésus-Christ, symbolisé par ce tableau. Commentaire d'un signataire de la pétition, médecin athée : « oui c'est le scandale du relativisme actuel pour lequel Levi-Strauss disait : "quand toutes les choses se valent alors le cannibalisme est une question de goût'' ».
C'est une belle bataille donc et une victoire pour chaque âme qui se laisse toucher. La mobilisation des cœurs continue.
Pour moi tout va bien. Merci à tous les amis qui m'appellent ou m'envoient des messages.
C'est un grand réconfort et un puissant encouragement. »

Vendredi, François Veyret-Passini a reçu la visite de l’Abbé Beauvais, membre de la Fraternité Saint-Pie X.

Discours de Marie-Thérèse Avon-Soletti lors de la manifestation du 26 août à Ajaccio



Discours de Mme Marie-Thérèse Avon-Soletti, lors de la manifestation du 26 août à Ajaccio :

LIBERTÉ, RESPECT, HONNEUR

Nous sommes rassemblés, quelles que soient nos sensibilités religieuses ou politiques, dans une même protestation contre l’exposition temporaire du musée Fesch, cette exposition qui présente une photo appelée Piss Christ, montrant un crucifix plongé dans un bocal d’urine.
Voilà ce qu’on présente au musée Fesch, musée qui regroupe des collections d’art religieux, musée de la ville d’Ajaccio, de la ville de Napoléon qui, certes, n’aurait jamais accepté cette profanation.
Eh bien, cette attaque contre le Christ, c’est aussi une attaque contre la Corse,
Une attaque contre l’âme corse, contre la culture corse, contre la terre corse.
À cette triple attaque, une triple réponse sera opposée : Liberté, Respect, Honneur.
Attaque contre l’âme corse, d’abord, car les Corses sont ancrés dans le christianisme, dans le catholicisme. C’est leur civilisation. C’est leur forme de société. Leurs fêtes sont religieuses. Leurs confréries chantent les chants sacrés de nos ancêtres. Toute leur histoire est marquée par une connaissance étonnante de la doctrine chrétienne.

À cette attaque, la réponse est : LIBERTÉ.
L’esprit des Corses est un esprit de liberté. Ils sont imprégnés de christianisme. Ils croient à la liberté des enfants de Dieu. Ce qui caractérise les Corses, c’est l’amour de la liberté. Ils l’ont montré tout au long de leur histoire.
On nous serine en permanence sur la liberté de l’artiste. L’artiste est-il seul à avoir le droit d’être libre ? La liberté n’existe que si elle est partagée. Qui plus est, il faudrait définir la liberté pour être bien sûr qu’il en soit réellement question dans cette affaire.
Si l’un est libre de faire tout ce qu’il veut et si les autres n’ont que le droit de se taire, ce n’est plus de la liberté mais de la tyrannie. Sophocle en donne la définition exacte dans sa pièce, par la voix d’Antigone : « c’est - entre beaucoup d’autres - l’avantage de la tyrannie, qu’elle a le droit de dire et faire absolument ce qu’elle veut ».
Un photographe a le droit de dire et faire absolument ce qu’il veut, y compris plonger un crucifix dans son urine et exhiber cette photo pour de l’argent. Et seul un encensement obligatoire est toléré, sous peine d’être voué aux gémonies ! Voilà « l’avantage de la tyrannie » démontré.
Eh bien, en Corse, la tyrannie n’a jamais été acceptée bien longtemps. En Corse, les Corses veulent être libres.
En Corse, les Corses sont libres d’aimer le Christ.
Et ils ne céderont pas devant ceux qui ont la haine ancrée dans le cœur contre le Christ, même si ce sont des people, même si ce sont des puissants, même si ce sont des capitalistes, même si ce sont des idéologues, quelle que soit leur idéologie.
LIBERTA ! Les Corses sont des hommes libres et c’est cette liberté qui est bafouée par une telle insulte envers le Christ.

Attaque contre la culture corse, ensuite, car les Corses pratiquent la culture du respect. En Corse, comme cela est écrit dans le texte de la pétition, on n’attente au respect ni de Dieu ni des hommes. Qui plongerait une photo de son père ou de sa mère dans un bocal d’urine pour l’exposer en public ? Rien n’est plus malsain, rien n’est plus infect !
En Corse, il y a des choses qui ne se font pas parce que les Corses ont de la pudeur. Les Corses ont le sens du respect, respect de soi et respect des autres, respect de Dieu et respect des hommes.
RESPECT !
Voilà ce que les organisateurs de cette exposition n’ont pas compris.
HONTE à eux d’avoir manqué de respect envers la foi des Corses, envers la culture corse, envers la société corse, tout cela pour se faire bien voir de quelques puissants mondialistes qui doivent bien se moquer d’eux, d’ailleurs, puisque ces gens naviguent dans des sphères qui dépassent de loin notre petite île. Ils ont utilisé quelques malheureux qui ont oublié ce que c’était que d’être Corse comme on utilise des idiots utiles.

Enfin, attaque contre la terre corse, car cette exposition se passe dans la ville d’Ajaccio, dans la ville de l’Empereur, dans la patrie de Pascal Paoli, dans la terre consacrée par les Corses du XVIIIème siècle à Marie Immaculée.
Regardez autour de vous en Corse.
La grande majorité des édifices à visiter est d’inspiration religieuse.
C’est sur la terre corse qu’ont été construites ces églises, dans les plus petits villages.
C’est sur la terre corse que passent les processions qui parcourent les rues des villes et des villages.
C’est sur la terre corse que sont construits ces petits oratoires perdus dans la verdure, ces croix au carrefour des chemins, ces chapelles sur les sommets les plus inaccessibles.
Cependant, la terre corse est consacrée, non seulement par le sacré, mais aussi par le travail de générations de paysans-guerriers.
C’est aussi sur la terre corse qu’ont été construits ces centaines de kilomètres de murs de pierres sèches pour former des terrasses propres à l’agriculture.
C’est sur la terre corse qu’ont été plantés des milliers d’oliviers et d’arbres fruitiers.
C’est sur la terre corse qu’ont été construites ces aires de blé.
C’est sur la terre corse qu’ont été tracés ces multiples sentiers pour le passage des troupeaux.
Est-ce que ces paysans, est-ce que ces bergers, qui nous ont laissé une nature travaillée par l’homme d’une si grande beauté, auraient accepté de voir une telle profanation sur leur terre sans broncher ?
Eux qui avaient le sens de l’honneur, seraient-ils fiers, de nous voir accepter une telle flétrissure sur notre terre, par résignation ou par peur, attendant simplement que cela se passe ?

HONNEUR !
Le sens de l’honneur qui vient de l’attachement à sa terre et à sa propre identité, le même sens de l’honneur qui leur a fait construire des églises de leurs mains pour pouvoir prier, travailler dans la nature tout en préservant sa beauté pour nourrir leur famille, ce sens de l’honneur, notre génération ne peut pas le laisser perdre.
Ces hommes, ces femmes n’ont pas travaillé en vain pour que, soudain, en une génération tout soit détruit.

LIBERTÉ, RESPECT, HONNEUR,

Voilà les armes de notre combat.
Si nous acceptons cette provocation, en réalité, c’est que nous ne sommes pas assez libres pour oser dire que nous sommes scandalisés, c’est que nous n’avons plus de respect ni pour Dieu ni pour nous-mêmes, c’est que nous avons perdu notre honneur de Corse et que sur la terre corse, désormais, tout est permis, surtout tout ce qui détruit la Corse, sa foi et sa culture.
Rien n’arrêtera plus la destruction de l’identité corse.
En venant pour participer aux manifestations, en signant la pétition, avec tous ceux qui ont déjà protesté avant nous et tous ceux qui s’associeront pour protester, vous sauvez l’honneur de la Corse, vous montrez le respect que chacun doit avoir pour soi et pour les autres, vous travaillez pour la liberté de cette île.

Votre présence est une victoire !
Votre signature participe au « bon combat ».
Merci à vous, pour le Christ et Sa Mère Sainte Marie, merci pour la Corse, merci pour tous les hommes de bonne volonté qui poursuivent le même combat.


PISS CHRIST FORA !

samedi 30 août 2014

Grève de la faim J+3 & J+4

Grève de la faim : J+3
Message de François Veyret
:

« J'ai pu lire à travers les articles consacrés à l'affaire du "piss Christ" les mots d' ''intégrisme", d' ''extrémisme", de "haine", de "nauséabond" (venant des défenseurs du "piss Christ", le mot prend une saveur particulière). Je tiens à rappeler que le motif de notre action est résumé dans le message délivré dès l'origine par notre tract : "Pour l'honneur de Jésus-Christ et de de la Corse". Depuis quand Honneur, Jésus-Christ, Corse sont-ils des idées douteuses et nauséabondes ? Il y a dans les propos des défenseurs du "piss Christ" une volonté de faire basculer la situation dans la violence par une inversion accusatoire significative. Je continuerai à contester cette exposition scandaleuse et blasphématoire en ne faisant violence qu'à moi-même pour sauver l'honneur dans une démarche qui reçoit tous les jours des soutiens plus nombreux. »

Entretien avec François Veyret sur les motivations de son combat :

Grève de la faim J+4 :
Communiqué de François Veyret-Passini
 
« "On croit avoir tout dit, on a tout justifié sitôt qu'on a mis en avant le danger des intérêts privés et des jouissances domestiques. On ne soupçonne pas que le premier devoir envers sa femme est de lui ménager une situation honorée, et que le plus riche héritage à laisser à ses enfants est l'exemple de quelques vertus et un nom qui se rattache à un peu de gloire." Las Cases (in "Le Mémorial") à qui l'on reprochait de laisser son épouse et sa maison pour suivre l'Empereur à Sainte-Hélène. C'est ce que je pense exactement en menant toute action inconfortable. L'honneur de Jésus-Christ n'est pas négociable. »

Piss Christ Fora !

Grève de la faim J+2

La nuit a été calme et François Veyret a récupéré du sommeil. Il reçoit des messages pleins d'amitié et d'encouragements. Il a eu la visite de la police avec relevé d'identité. Des employés communaux sont venus enlever les barrières sur lesquelles étaient posées les banderoles. Qu'à cela ne tienne, elles sont de retour sur le muret.

Grève de la Faim J+1

La banderole a été arrachée cette nuit et laissée par terre.
François Veyret l'a raccrochée en haut du monument place des Palmiers où elle est restée de 4h à 6h.
Les policiers municipaux l'ont fait enlever. Il s'est déplacé et se trouve maintenant devant la chapelle Saint Roch devant le musée Fesch. Le combat ne fait que commencer.

Piss Christ Fora !


26 août : A l'issue de la manifestation, François Veyret-Passini entame une grève de la faim jusqu'au départ du Piss Christ de Corse

« Je vous annonce que j’entame à cet instant une grève de la faim jusqu’à ce que ce scandale, jusqu’à ce que le Piss Christ, disparaisse de la terre corse… »

Au moment de la dispersion de notre manifestation, je veux à nouveau vous féliciter de votre présence, de votre action d’aujourd’hui et de toutes celles que vous pourrez mener.
Vous féliciter et non vous remercier parce que quand il s’agit d’honneur, on ne remercie pas celui ou celle qui le défend, qui le relève, qui le sauve. Il était de notre devoir d’être là. Comme autrefois les grognards de l’Empire, nous pourrons dire « j’y étais ». Bravo à tous !
Cette manifestation est un premier acte. Nous n’avons pas obtenu gain de cause à cette heure. D’autres actions vont suivre qui permettront à tous de s’élever, de s’unir dans ce combat pour une cause supérieure, nous l’espérons, avec efficacité, contre cette violence, cet affront que nous subissons. La prochaine manifestation se tiendra, ici au même endroit, le samedi 6 septembre à 15h.
Signez et faites signer la pétition. Participez aux manifestations qui seront organisées, qu’elles soient d’ordre spirituel ou temporel.
Parce qu’il s’agit d’honneur, le soutien de tous est requis, qu’il soit spirituel (à l’instant où je parle, des personnes prient et offrent des sacrifices en réparation du blasphème), qu’il soit physique (nous sommes là, d’autres se lèveront), qu’il soit financier (parce que toute guerre – et c’en est une – ne se fait pas sans moyens).
Nous voulons obtenir ce que nous exigeons.
Je vous annonce que j’entame à cet instant une grève de la faim jusqu’à ce que ce scandale, jusqu’à ce que le « Piss Christ » disparaisse de la terre corse ; jusqu’à ce que Jésus Christ et tous les Corses ne soient plus insultés et que la paix revienne en nos âmes.


François Veyret-Passini.


Article de Corse Matin sur cette grève de la faim :

Revue de presse de la manifestation du 26 août

VIDÉOS :

Reportage de France 3 Corse :

Seconde vidéo :

ARTICLES :

Corse Matin :



http://www.corsenetinfos.fr/Nouvelle-manifestation-contre-le-Piss-Christ-d-Andres-Serrano_a10976.html

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2014/08/28/03015-20140828ARTFIG00064--piss-christ-a-ajaccio-les-corses-demandent-sa-deportation.php

http://www.lerougeetlenoir.org/les-breves/pseudo-art-le-piss-christ-une-insulte-a-chaque-corse

Compte-rendu de la manifestation du 26 août

Ce mardi 26 août à Ajaccio nous étions une centaine de Corses à manifester notre dégoût et notre indignation face à l’exposition blasphématoire du « Piss Christ ». Déjà violemment conspuée en Avignon voilà quelques mois, l’exposition de cette photographie monstrueuse, représentant un crucifix plongé dans un bocal d’urine a été renouvelée en juin au musée Fesch d’Ajaccio, musée d’art sacré. Cela constitue donc une triple insulte : à Dieu, à l’Art et aux Corses que l’on soit catholique militant, pratiquant ou non. Nous nous rassemblâmes donc pour 17h sur la place des Palmiers, face à l’Hôtel de Ville, sous une banderole portant cette inscription : « Piss Christ Fora ». Notre but est de faire cesser le scandale de cette exposition ; nous avons exigé avec force, auprès de la municipalité, le retrait immédiat de la photographie et nous avons argumenté. La manifestation étant statique, plusieurs personnes ont pris la parole : l’organisateur, François Veyret-Passini a tout d’abord expliqué les raisons profondes de notre indignation, le but de la manifestation et a exprimé notre volonté commune de tenir jusqu’au bout. Marie-Thérèse Avon-Soletti, maître de conférences honoraire de l’Université de Lyon, argumenta sur différents thèmes : la violence faite aux Corses à travers l’exposition immonde et les moyens moraux d’y répondre ; le patrimoine corse ; la culture corse, l’identité et l’honneur corses… toutes choses bafouées par le « Piss Christ ».
Un ancien nous adressa quelques mots dans la langue corse. Le thème du Christ-Roi enfin fut abordé et défendu. Pendant ce temps, les participants tractaient auprès des passants, argumentaient, faisaient tourner des pétitions à déposer auprès de la municipalité.
La dispersion eut lieu à 18h ; évidemment nous n’avons pas obtenu gain de cause. Aussi, étant donné que nous ne sommes pas prêts de renoncer, notre organisateur a entamé une grève de la faim pour faire pression jusqu’à ce que la photographie disparaisse. Commencée dès la fin de la manifestation, elle durera le temps qu’il faudra ; et nous nous relaierons pour le soutenir et l’accompagner. Nous n’abandonnerons jamais !


Piss Christ Fora !



 

François Veyret-Passini, un des organisateurs de la manifestation.
 


Tract distribué lors de la manifestation.

Appel à la manifestation du 26 août

 
« NOUS NE POUVONS PAS »
Nous ne pouvons pas* accepter cette ignominie
 
Le musée Fesch d’Ajaccio accueille une exposition du photographe Andres Serrano, dont le fameux Piss Christ qui montre un crucifix plongé dans de l’urine.
Le Christ a partagé notre condition humaine, il est non seulement notre Dieu, mais notre frère,
Qui accepterait de voir les photos de son père, de sa mère, de l’un des siens, traitées ainsi et exposées au public ?
Que le moment suprême de la Rédemption des hommes, le moment où le Christ offre Sa vie sur la croix pour sauver les êtres humains soit associé à des déjections, n’est pas pour surprendre, car UNE TELLE HAINE ÉTAIT DÉJÀ ANNONCÉE DANS L’ÉVANGILE, et les profanations, au cours de l’histoire, n’ont pas manqué.
Ici, elle est portée par la cupidité d’un « artiste », un photographe « malin » (Corse-Matin du samedi 28 juin), qui utilise le scandale comme argument publicitaire, procédé vieux comme le monde… Espérons au moins qu’il éprouve un petit sentiment d’infériorité devant les merveilles du musée Fesch ?
Nous ne sommes ni des excités ni des provocateurs, mais nous sommes écœurés qu’une telle ignominie soit acceptée sur la terre corse, terre de chrétienté, terre mariale,
Terre de Pascal Paoli aussi qui a mis en pratique, avec ses compagnons d’armes, une Constitution fondée sur la doctrine chrétienne, qui se considérait en tant que chef d’État comme le lieutenant du Christ, qui a créé une université dont tous les enseignants étaient des religieux, dont l’ami, Don Gregorio Salvini, prêtre corse, était l’auteur de la Giustificazione exposant les fondements d’Église de toute l’action des Corses au XVIIIème siècle.
Terre de Napoléon Bonaparte également qui eut le courage dès son arrivée au pouvoir d’ouvrir les prisons et les camps où croupissaient les prêtres, de faire chanter un Te Deum à Notre Dame de Paris rendue au culte et de restituer au peuple sa liberté de conscience et de religion alors que toutes les puissances d’argent étaient violemment anticatholiques,
Terre du Cardinal Fesch, enfin, oncle de Napoléon, lui qui a donné à la Corse des collections d’une valeur inestimable, à caractère religieux le plus souvent, et sans lesquelles le musée Fesch n’existerait pas : tous ces tableaux de la Mère à l’Enfant, toutes ces Madones qui couvrent les murs du musée et vont côtoyer cette insulte délibérée au Christ !
Mais aussi terre des confréries, si fortes dans l’île et ressuscitées à la fin du XXème siècle pour retrouver les chants sacrés de nos ancêtres, terre des pèlerinages, terre des processions précédées de la croix du Christ, celle-là même qu’on tente de profaner dans cette exposition.
La liberté a toujours primé dans le cœur des Corses parce que le maître-mot de la mentalité insulaire est RESPECT, respect des autres et respect de soi.
Et cette atteinte au Christ, au plus élémentaire respect qui est dû à notre société et à notre culture, est une atteinte à chaque Corse, qu’il soit chrétien ou non, croyant ou non, qu’importe !
Ce manque de respect n’a pas sa place dans notre île.
En Syrie, de jeunes hommes ont été crucifiés, acceptant une mort atroce, parce qu’ils n’ont pas voulu renier le Christ. Au Pakistan, au Soudan, et ailleurs, des femmes sont emprisonnées dans des conditions destinées à les briser, pour avoir refusé de renier le Christ.
Tous ont dit : « NOUS NE POUVONS PAS ».
Nous, qui ne craignons, ni pour notre vie, ni pour notre liberté, NOUS NE POUVONS PAS accepter qu’une telle flétrissure entache la terre corse, tout simplement parce qu’en Corse on n’attente au respect, ni de Dieu, ni des hommes.
NOUS DEMANDONS, SANS VIOLENCE MAIS AVEC FORCE, QUE CETTE EXPOSITION DISPARAISSE DU MUSÉE FESCH, DE LA VILLE DE NAPOLÉON BONAPARTE, DE LA PATRIE DE PASCAL PAOLI ET DE LA TERRE CORSE.

PISS CHRIST FORA !

* « Nous ne pouvons pas » : c’est la réponse de l’apôtre Pierre aux juges qui voulaient lui interdire d’enseigner au nom de Jésus. (Actes des apôtres 4, 20).